Qui sommes-nous?
800m2 D'ATELIER + 200 m2 DE GALERIE = 1000M2
Projet artistique protéiforme, 1000M2 s'articule autour de deux espaces distincts et complémentaires.
Le premier, distribué sur un plateau de 800m2, est consacré à la création grâce à ses 9 ateliers occupés et gérés par les artistes résidents. Le second, ancien showroom de 200m2, est dédié aux expositions .
L'un confidentiel, l'autre à destination au public, les univers de 1000M2 fusionnent pour valoriser l'art urbain contemporain et ses acteurs grâce à une dynamique forte et l'ambition de rayonner auprès du plus grand nombre.
Bienvenue!
LES ARTISTES RÉSIDENTS
CHARL ZARL
Charl a commencé à peindre sur les bancs du collège pour finir peintre en lettres. Mêlant arts graphiques, peintures et différents médium, il se forge petit à petit une identité artistique, évoluant aussi bien dans les lieux commerciaux qu’il décore que sur différents projets événementiels qu’il développe. Véritable touche-à-tout, il s’illustre sur divers supports, du mur à la toile, du bois au vinyles en allant à la scénographie. Brouillant les codes du graffiti classique, son style se définit par son caractère abstrait et graphique. Usant d’une colorimétrie débridée du fait de son daltonisme, il mélange les matières pour créer un mille-feuille de couleur à la fois brouillon mais rigoureux.
DARRY PERIER
L’artiste Darry Perier trouve son inspiration dans un passé de graffiti artist débuté en 1999, d’abord dans une démarche lettrage classique il sort peu à peu des codes du graffiti pour en gardant juste son amour des grands formats
Après de nombreux voyages et une évolution de sa pratique il présente aujourd’hui un travail d’atelier dans laquelle il pousse l’abstraction de son travail en mixant les codes entre couleurs et noir et blanc , une vision post graffiti dans laquelle se mêlent un travail de textures et de dégradés, de profondeurs et jeu de lumières créant un univers radicalement contrasté pour le spectateur.
EPIS
EPIS est un artiste tout terrain. Que ce soit sur papier, devant l’écran ou bien sur un mur, EPIS propose un univers très graphique, mêlant jeux typographiques et illustration. Jonglant entre les techniques, EPIS s’amuse a créer un dialogue entre le plein et le vide. Ces notions étant complémentaires dans l'élaboration et la construction d'une œuvre. Le vide devient une force esthétique, un cadre ou les formes et les couleurs trouvent leurs équilibre. Rompre les codes c’est se démarquer : Considérant le vide comme un espace dynamique, qui agit. Il est à la fois silence et résonance. Et ce silence doit être mis en valeur. En proposant une vision décomplexé et évolutive de la peinture Epis cherche l'interaction avec le spectateur et l’espace urbain.
Membre fondateur du collectif Bordelais Le Coktail crée en 2007, avec lequel il a fait évoluer ses compétences au travers de projets vidéos, d’illustrations ou performances ( Metroparadise, Dandy Bird, Fishboat ).
RICK HUNTERTAINMENT
Simon et Marianne sont scénographes, créateurs en décors et accessoires.
Enfants des années 80, ils ont grandi avec la pop culture et les références cinématographiques qui ont forgé leur intérêt pour la reproduction d' objets et décors cultes.
Touche à tout au niveau des techniques et mediums, ils travaillent le bois, la résine, la soudure.
Le spectre créatif s'élargit au fur et à mesure des projets. "Conceptualiser une scénographie pour un cabaret, l' identité d' un bar à thème ou encore des évènements à décors immersifs, chaque experience permet d' enrichir nos compétences et notre créativité."
LANDROÏD
LANDROÏD, de son vrai nom Landry Muñoz, est un artiste pluridisciplinaire qui s’exerce dans l’art du détournement. Son travail se caractérise notamment par l’exploitation de supports très variés associant parfois l’artisanat à
la technologie. Il marque de plus en plus sa volonté de développer une
interaction en invitant le public à participer à la lecture de ses œuvres. « Ma volonté est de préserver une forme d’art accessible et ludique.
Je cherche à établir une complicité avec le spectateur en jouant avec
des codes qui lui sont familiers. Depuis ces dernières années, j’essaie de donner à ma production une dimension supplémentaire, en intégrant des procédés interactifs susceptibles d’ offrir une expérience insolite ».
MR VINCENT
C’est à l’age de 11 ans que Mr Vincent découvre la peinture murale. Depuis ce jour il s’est mis en tête d’en faire son activité principale.
Après des études d’art concentrées autour de la peinture, il multiplie les expériences, créé un gang international de faux tatouage avec ses associés, puis est initié à l’art du tatouage de protection permanent par un grand maître de la discipline.
C’est durant cette période qu’il vit une expérience intérieure qui va le transformer et le pousser à reprendre ses recherches plastiques et ses explorations de territoires inconnus. Il reprend la peinture murale et commence à façonner des objets à l’aide de briques de construction pour lesquelles il ne tarde pas à se passionner.
Ses recherches prennent un nouveau tournant grâce à ce médium porteur d’une dimension supplémentaire, la troisième dimension. Il explore, détourne et trafique des constructions existantes, reproduit des objets de la réalité, il manipule les formes et les couleurs pour créer des objets magiques afin d’accomplir sa destinée de réenchantement du monde.
Mr Vincent interroge toujours dans son travail notre rapport à la réalité, au sacré et à la nature de la possible simulation matricielle dans laquelle nous évoluons.
Mt.
Artiste plasticien. Membre du collectif Skin Jackin’. Auto édite des fanzines depuis 20 ans, fondateur de la maison d’édition Éditions Merde. «Mon travail s’articule autour des concepts d’accumulation et de saturation à la recherche d’une rupture visuelle. Pour se faire, je multiplie des gestes systématiques :
le trait, la ligne, le remplissage. En répétant cet acte j’intègre son autonomie en assumant les notions du défaut essentiel, de la tache absolue, de l’accident évident et du lâcher prise. Le motif du trait, entre autre marque, évoque la nature du geste pictural réduit à son minimum. Une figure libre, une peinture automatique. Les phénomènes d’accumulation et de saturation entraînent le spectateur dans une remise en cause perpétuelle de la notion de mise au point en permettant aussi à l’évocation de formes émergentes ».
TOMAS LACQUE
En simplifiant à l’extrême la pratique du graffiti. Tomas Lacque le remplace par des formes tridimensionnelles à la frontière de la sculpture minimale et du Shaped Canvas (Frank Stella).
Le tag et/ou graff comme on le nomme selon le format de l’œuvre, est sublimé dans un geste minimum, un geste chorégraphique essentiel et référencé, en discussion avec l’histoire de la peinture et son objet, le tableau. Comme dans un croquis d’intention le trait est simplifié, voire caricatural. Un griffonnage informel symbolisant quelque chose de précis ; une place, un tableau, un espace… c’est donc la matérialisation d’une ligne, d’une couleur, d’une temporalité, d’une physicalité, chaque œuvre portant le nom ou le code de sa teinte.
TRAKT
Trakt rencontre le graffiti en 1997 à Bordeaux. Il est un des membres fondateurs des collectifs PEINTURE FRAÎCHE (en 2003) et Transfert (en 2011). Les projets collectifs ont toujours été moteur pour lui, ainsi, au fil des années, se sont naturellement enchaînés fresques, expositions, voyages, commandes publiques et privées.
Depuis 20 ans, cet artiste indépendant explore sans limite son « graffiti ». Entre fresques murales et travail en atelier, il développe une démarche de plus en plus personnelle, résolument axée sur l’abstraction. Il s’affranchit complètement des codes du lettrage, le décortique et n’en garde que l’essentiel : la ligne. Ne s’imposant pas de limites, TRAKT, déstructure et recompose les formes.
In fine, il nous livre une véritable exploration sensible au cœur de la matière.